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mercredi 15 janvier 2020

Albert Camus

 Albert Camus



Albert Camus 

Est un écrivain, philosophe, romancier et nouvelliste français né le 7 novembre 1913 à Mondovi, en Algérie, alors colonie française. Il est décédé le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l’Yonne. Il est connu pour son engagement dans la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, et pour ses prises de position en faveur des libertés individuelles. Son premier roman, L’Étranger, publié en 1942, reste un ouvrage emblématique de la littérature du XXe siècle.
Le goût de l’écriture

Albert Camus naît en Algérie française en 1913, fils de Lucien Auguste Camus, caviste, et de Catherine Hélène Sintès. Il a un frère aîné, Lucien Jean Étienne. Mobilisé en tant que soldat lors de la Première Guerre mondiale, son père meurt prématurément en octobre 1914. Les deux frères deviennent pupilles de la Nation, et sont élevés tous deux auprès de leur famille maternelle. Albert Camus vit dans la pauvreté. Il se rapproche d’un de ses oncles, Gustave Acault, chez qui il effectue plusieurs séjours. Boucher anarchiste franc-maçon, celui-ci initie le jeune Albert à la littérature et éveille sa conscience politique. En parallèle, en 1923, ce dernier fait l’admiration de son instituteur Louis Germain, qui le prend sous son aile. Il lui prodigue des leçons de français et l’inscrit pour obtenir une bourse d’études. Albert Camus lui en sera reconnaissant et lui dédiera, en 1957, son prix Nobel. À la fin des années 20, il est reçu au lycée Bugeaud d’Alger, excellent établissement, où il fait la douloureuse expérience de sa différence sociale avec ses camarades. Néanmoins, passionné de philosophie, il s’investit dans ses études.
Un élève doué au football

Albert Camus est également un bon gardien de but au football, jusqu’à ce qu’il soit frappé par une tuberculose en 1930. Cette maladie sonne alors la fin de la pratique de ce sport et le début de l’écriture pour Albert Camus. En 1933, il écrit un essai : L’hôpital du quartier pauvre.
Les débuts d’écrivain

Dans les années 1930, il fréquente le milieu littéraire algérien et côtoie de futurs grands écrivains et éditeurs, parmi lesquels Max-Pol Fouchet, Edmond Charlot et Emmanuel Roblès. En 1935, il adhère au parti communiste algérien, puis le quitte en 1937. Il crée successivement deux théâtres, le Théâtre du Travail sous l’égide du PCA, puis le Théâtre de l’Équipe suite à son départ du parti. En 1937, il publie sa première œuvre littéraire, L’Envers et l’Endroit, constituée d’une suite d’essais. Il intègre la rédaction du journal Alger républicain, où ses écrits sont remarqués. Le journal est interdit en 1940, date à laquelle Albert Camus épouse Francine Faure, une mathématicienne et pianiste française, à laquelle il restera marié toute sa vie malgré de nombreuses aventures. Ils s’installent tous deux à Paris où Albert travaille comme secrétaire de rédaction du journal Paris-Soir, et où il crée la revue Rivages. Sous l’impulsion d’André Malraux, rencontré quelques années plus tôt à Alger, l’auteur publie son premier roman en 1942, L’Étranger, qui demeure à ce jour une œuvre majeure de la littérature française.
Albert Camus et le cycle de l’absurde

Le roman L’Étranger fait partie de ce que Camus appelle le cycle de l’absurde. C’est une philosophie de l’auteur selon laquelle l’homme se trouve éternellement tiraillé dans sa quête de sens par un monde dont il ne possède pas les clés de compréhension. Ce cycle est constitué de trois autres ouvrages : Le Mythe de Sisyphe (1947) et les pièces de théâtre Caligula (1938) et Le Malentendu (1944).
Ses œuvres phares

En 1943, Albert Camus devient lecteur chez Gallimard et prend la direction de Combat, journal clandestin de Résistance, en lieu et place de son ami Pascal Pia appelé à d’autres fonctions. Il s’investit fortement dans la Résistance. À l’issue de la guerre, il occupe une place importante dans le milieu artistique parisien, côtoyant Picasso, François Mauriac, ou encore René Char. En 1947 paraît le roman La Peste qui reçoit le Prix des Critiques en 1948. En 1949, Albert Camus sort la pièce de théâtre, Les Justes, la dernière qu’il écrira. Dans les années 1950, il poursuit son œuvre littéraire ainsi que l’adaptation de nombreuses pièces de théâtre. Parmi ses œuvres, L’homme révolté (1951) et La Chute (1956). Dans ses ouvrages, Albert Camus prend position contre une révolution définitive et le mouvement existentialiste. Cela lui vaut les inimitiés de nombreux camarades communistes, dont Jean-Paul Sartre. Engagé auprès de l’UNESCO, il combat l’Espagne franquiste et prend position en faveur de l’Algérie française. En 1957, il est récompensé par un prix Nobel de la Paix pour l’ensemble de son œuvre, avec des mentions spéciales pour ses romans L’Étranger et La Peste, ainsi que son essai Le Mythe de Sisyphe. Albert Camus meurt d’un accident de voiture en 1960, alors qu’il est accompagné de l’éditeur Michel Gallimard, qui survit à l’accident.
Albert Camus et les adaptations théâtrales

En parallèle de son travail d’écriture propre, Albert Camus a adapté de nombreuses œuvres au théâtre, notamment au cours des années 1950. Parmi celles-ci, des œuvres de Picasso (Le Désir attrapé par la queue), Dino Buzzati (Un cas intéressant) et William Faulkner (Requiem pour une nonne). Mais c’est surtout la pièce Les Possédés de Dostoïevski, en 1959, qui témoigne des qualités de mise en scène de Camus.
Les derniers romans d’Albert Camus :
L’Exil et le royaume (1957).
Réflexions sur la peine capitale (1957).
Actuelles III – Chroniques algériennes 1939-1958 (1958).

Albert Camus est un auteur engagé majeur de la littérature du XXe siècle. Son rôle dans la Résistance et ses prises de position en faveur de la liberté ont également marqué l’histoire de cette période.

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